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Vie du campus

Quand les imprévus de la vie permettent de trouver sa voie : Interview d’Amine Belkhir, apprenant mais pas que ! 

Le 29 novembre 2023

L’Industreet a accueilli plus de 600 apprenants depuis son ouverture.

Durant leur formation, nous apprenons à les connaître au-delà de leur savoir-faire.

Aujourd’hui, nous nous intéressons au parcours d’Amine Belkhir, apprenant en filière NoCode… Mais pas que ! 

  • Michaella Amouzou Chargée de communication et marketing

Un jeune papa plein d’ambition. 

Amine est originaire de Valenciennes. Il a 25 ans, est un grand passionné de judo et a rejoint le campus en novembre 2023. Son objectif ? Se préparer au métier de développeur NoCode dont il ne connaissait rien auparavant.

Avant de nous rejoindre, Amine a toujours été actif. Devenue papa à 17 ans, la nécessité de subvenir aux besoins de son fils l’a contraint à rejoindre le monde du travail plus tôt que prévu. Il a été agent de production chez Toyota, mais aussi préparateur de commande chez Amazon. En somme, des métiers faciles d’accès qui répondaient à son besoin : gagner un salaire.

Quelques années plus tard, il a rejoint l’École de la 2e Chance du Grand Hainaut pour se remettre à niveau sur le plan scolaire. Suite à une visite de 2 jours sur notre campus, il a finalement décidé de nous rejoindre. Rencontre !

 

Parmi toutes les formations de L’Industreet, pourquoi le NoCode ?  

Au départ, je ne m’intéressais pas du tout au NoCode ! Ce qui a attiré mon attention, c’est le Contrôle Non Destructif. J’aime beaucoup l’idée de travailler en déplacement et de découvrir d’autres cultures. Cette filière-là le permettait.

Mais lors des deux mois de Prépa, quand on m’a présenté le No-Code, cela a été un coup de cœur. Le fait de pouvoir développer des solutions rapidement et de venir en aide aux professionnels en leur faisant gagner du temps : j’adore.

Depuis, je vis et je respire NoCode. Je participe à des événements, j’interagis avec d’autres développeurs. L’air de rien, il y a une grosse communauté qui existe, aussi bien en ligne que dans la vraie vie.

 

Aujourd’hui, tu es auto-entrepreneur, tu peux nous en dire plus  ? 

À force de sympathiser avec des gens du secteur, j’ai eu une première occasion de travailler en free-lance. Un auto-entrepreneur avait besoin qu’on lui crée un CRM et qu’on automatise certains de ses processus. J’ai sauté sur l’occasion et je m’en suis chargé.

J’ai adoré le guider et voir que je lui avais facilité la vie grâce à ma connaissance des outils NoCode. Ça m’a donné envie d’aller plus loin et de devenir moi-même entrepreneur. D’une part, parce que je sais que le secteur du numérique est porteur, mais aussi parce que je suis jeune, si je dois prendre des risques : c’est maintenant.

Aujourd’hui, je fais donc de la prestation de services. Cela va de la création d’application ou de site web à l’automatisation de processus. J’ai plusieurs cordes à mon arc.

 

Ta micro entreprise s’appelle North-code, pourquoi ce nom ? 

C’est un clin d’œil à mes origines ! Je viens du Nord de la France et je fais du NoCode : North-Code. Puis c’est aussi parce que j’ai envie de lancer mon activité là-bas. Une de mes ambitions serait de digitaliser au maximum les entreprises du secteur qui en ont besoin.

Je peaufine encore ma stratégie.

 

Tu quittes bientôt le campus, qu’est-ce que L’Industreet t’a apporté ? 

Alors la, la liste est longue. Déjà forcément des compétences techniques. Je maîtrise des outils tels que Bumble, Airtable, Softr, alors qu’il y a un an, je ne savais même pas ce que c’était.

Mais au-delà de ça, être à L’Industreet m’a changé humainement.

À mon arrivée, j’étais plutôt timide, je n’aimais pas parler en public et je doutais beaucoup de moi. Je me cherchais encore. Maintenant, je peux dire que je me suis trouvé. Toutes les rencontres que j’ai pu faire m’ont rendu beaucoup plus sociable. Je suis aussi 10 fois plus professionnel dans ma façon de faire et d’interagir avec les autres.

J’ai appris à prendre du recul aussi ! En un an, tout n’a pas été parfait.

La formation NoCode est toute récente donc parfois, il y avait des choses qui n’allaient pas et qui auraient pu me faire lâcher la formation. Mais dans ces moments-là, je me disais : “ok, ça, ça ne va pas, mais regarde tout ce qui va. Regarde tout ce qui vaut le coup de continuer ” et j’ai continué, sans regret.

“On ne peut pas faire d’un âne un cheval de course ” C’est ce qu’a dit une CPE à ma mère quand j'étais au lycée.
Le chemin que je suis en train de prendre, c’est une revanche envers la vie. Je prouve qu’en travaillant 2 fois plus on peut y arriver.

Alors, je ne suis peut-être pas encore un cheval de course, mais un poney, c’est déjà bien !

 

Quels sont tes projets pour la suite ? 

Comme pour boucler la boucle, je suis rentré le 24.11.2022 et je quitte L’Industreet le 24.11.2023, avec un beau bagage. Je vais quitter la région parisienne pour retourner à Valenciennes passer du temps avec mon fils et continuer mon activité.

Mon prochain gros objectif, c’est de partir en Asie. J’ai envie de découvrir de nouvelles cultures tout en développant mon business. A terme, je veux pouvoir être digital nomad et travailler de n’importe où.

 

Un petit mot de la fin pour ceux qui nous lisent ? 

Croyez en vous ! Quelles que soient vos envies, vos projets, vos peurs ou les limites que vous pensez avoir : donnez-vous à fond. Moi, ma plus grande peur, c’est d’arriver à la fin de ma vie et d’avoir des regrets parce que je n’ai pas osé faire ce que je voulais. Il faut tenter, même si on se rate, il y a toujours moyen de recommencer.

👉 Vous avez besoin d’un développeur NoCode : Contactez Amine sur Linkedin 

Comme Amine, tu souhaites rejoindre L’Industreet ? La prochaine journée de sélection a lieu le 12 décembre  Je candidate